Indications
Des situations diverses peuvent conduire à réviser une prothèse de hanche. Un cas typique est l’usure tardive, naturelle après de nombreuses années. Parfois, il s’agit au contraire d’envisager une révision pour dysfonctionnement avant usure. En cas de malposition des implants ou de complication sévère, une révision s’impose parfois précocement après l’implantation primaire.
Dysfonction de la prothèse de hanche
En cas de dysfonctionnement de prothèse de hanche, les symptômes sont très bien décrits par le patient qui vit au quotidien avec un implant inadapté : douleur de hanche ou de cuisse, inégalité de longueur des membres inférieurs, déséquilibre, boiterie, bruit ou ressaut intra articulaire, sensation d’instabilité, subluxations ou luxations récidivantes. Il en résulte souvent une incapacité à courir et à reprendre le sport dans de bonnes conditions. Dans tous ces cas, il faut conduire une démarche diagnostique rigoureuse afin d’envisager l’opportunité d’une révision chirurgicale en tenant compte du rapport bénéfice/risque.
Quand changer de prothèse de hanche
Poser l’indication de révision de prothèse de hanche nécessite une analyse complète de l’histoire de la hanche par l’interrogatoire et l’étude du dossier médical, en commençant par les imageries réalisées avant implantation prothétique. La lecture attentive du ou des compte-rendus opératoires complète l’examen clinique. Un bilan d’imagerie complémentaire comprenant de l’imagerie 3D permet d’établir un lien entre les symptômes et des éléments objectifs liés à la prothèse ou à son environnement anatomique. Le résultat fonctionnel après révision prothétique sera en partie relié à la qualité de l’indication opératoire.